Ah, rien que d’évoquer cette franchise est pour moi un grand plaisir ! En effet, depuis la sortie du premier opus (sobrement intitulé Assassin’s Creed) en novembre 2007, j’ai eu l’occasion de jouer aux quatre jeux sortis. À chaque fois (ou presque), le jeu était meilleur que le précédent et apportait un lot de nouveautés non négligeable.
Assassin’s Creed Revelations ne déroge pas à la règle. En proposant au joueur d’incarner l’Assassin Ezio Auditore au cœur d’une Constantinople fraîchement tombée aux mains des Ottomans, le jeu propose un nouveau terrain de jeu (car oui, sauter de toits en toits, escalader les bâtiments devient un jeu dans cette franchise ! 🙂 ). D’un point du vue scénaristique, Ubisoft a encore une fois rendu une copie consistante. Je ne dirai pas parfaite et ceci pour une simple raison : les Revelations promises ont effectivement lieues mais bon, on était en droit d’attendre plus je pense. Et comment peut-on juger un scénario après avoir joué à Brotherhood ? Cet épisode est selon moi le plus abouti (que ce soit au niveau du scénario, de l’environnement graphique, des missions, … le contenu proposé était simplement GENIAL).
Donc pour en revenir à Revelations, je dirai que le jeu est bon, très bon même mais pas à la hauteur d’un Brotherhood. Je le recommande fortement aux fans de la franchise car il complète la trilogie Ezio Auditore et explique certaines choses vues dans les épisodes précédents. Par contre, pour les autres joueurs, le gameplay de Brotherhood sera plus à même de vous satisfaire, selon moi. Bon, je ne dénigre pas non plus Revelations, j’ai grandement apprécié mon expérience de jeu. En effet, après avoir visiter le Duomo de Florence et la basilique Saint-Marc de Venise dans Assassin’s Creed II, escaladé le Colisée de Rome dans Brotherhood, j’ai gagné le droit (oui, il faut le débloquer 🙂 ), de me balader et d’escalader Hagia Sophia (Sainte-Sophie). Pouvoir explorer ces bâtiments est toujours intéressant et permet de voir à quel point Ubisoft a reproduit les monuments dans le jeu.
Une fois de plus, Ubisoft aura réussi à insérer des éléments fictifs (existence des Assassins, complot des Templiers) dans une réalité relatée dans les livres d’Histoire. Après avoir combattu les Borgia dans AC2 et Brotherhood, Ezio Auditore rencontre cette fois-ci Suleiman (futur sultan de l’Empire Ottoman Soliman le Magnifique) et on découvre les luttes familiales pour le pouvoir au sein de l’Empire.
La grande force de la franchise est de faire découvrir (partiellement bien sûr) l’Histoire de telle ou telle période : Troisième Croisade, Renaissance Italienne, Constantinople après sa chute sont au programme. J’apprécie tout particulièrement le système de base de données dans le jeu. À chaque fois qu’un rencontre un personnage célèbre ou qu’on passe à proximité d’un lieu connu, le jeu propose d’en apprendre un peu plus en affichant quelques lignes (paragraphes). La bande son est toujours aussi bien ! C’est un plaisir de partir à l’exploration avec une telle musique dans les oreilles, un MUST !
Je reste volontairement flou par rapport au contenu des scenarii (je ne voudrais pas vous dévoiler les éléments importants puisque vous allez y jouer :D).
Bref, Ubisoft a encore une fois sorti un très bon jeu, qui malgré quelques légèretés sur le scénario et sur la jouabilité s’inscrit totalement dans la lignée de ses prédécesseurs. On quitte donc notre cher Ezio, ma foi vieillissant, et on attend, avec impatience, la sortie du prochain opus !